Republié via Innoreader Read More
Dans le cadre de l’exercice Eagle Warrior, la compagnie d’infanterie belge, la section de reconnaissance luxembourgeoise et deux sections de génie combat françaises se sont exercés à l’attaque et à la défense de zone. Ils ont ensuite confronter leurs procédures tactiques et techniques autour de différents ateliers.
Engagés ensemble au sein du Multinational Battlegroup de Cincu, l’exercice Eagle Warrior a permis aux trois alliés européens et otaniens d’employer les procédures OTAN dans le cadre d’un combat multinational.
Eagle Warrior est un exercice d’aguerrissement interallié où l’enjeu est surtout d’approfondir l’interopérabilité au combat dès le niveau tactique. L’exercice a permis le partage de savoir-faire ainsi que la découverte et la mise en œuvre des matériels d’infanterie, de cavalerie, de génie et d’artillerie entre alliés.
En complexifiant et en intensifiant ses entrainements interalliés, le Multinational Battlegroup affirme l’importance capitale de l’interopérabilité dans le renforcement de la posture défensive et dissuasive de l’OTAN, et consolide ses capacités de riposte dans la défense collective du flanc Est de l’Europe.
En réaction à l’agression militaire de la Russie contre l’Ukraine, la France a lancé, sous court préavis, la mission AIGLE en Roumanie. Elle est composée d’un Multinational Battlegroup dont la France est nation-cadre, d’un système de défense sol-air MAMBA, d’un détachement du génie et d’un Elément de soutien national (ESN). Le bataillon dispose de capacités fiables, coordonnées par un élément préfigurateur d’un état-major de Brigade interarmes (BFCE). La mission AIGLE comporte également un Centre de management de la défense dans la 3e dimension (CMD 3D) ainsi qu’un escadron de chars Leclerc. L’ensemble de ces moyens interarmes contribue au renforcement de la posture dissuasive et défensive de l’OTAN sur le flanc Est.