Republié via Innoreader Read More
Les principaux objectifs de l’exercice étaient de démontrer la capacité technique et administrative à faire voler des drones de l’armée de Terre en Île-de-France, ainsi que d’évaluer la pertinence de leur utilisation dans le cadre de la surveillance et du soutien aux Jeux Olympiques et Paralympiques (JOP) en zone urbaine, pour des missions spécifiques d’appui.
Les télé pilotes se sont entraînés sur drones BH3, PARROT ANAFI USA et NX70. Ces essais se sont inscrits dans le cadre de l’opération SENTINELLE et de sa réquisition en suivant le protocole d’accord en vigueur, afin de permettre la reconnaissance des zones d’action des JOP.
Pour atteindre les objectifs, plusieurs entraînements ont été planifiés, en coordination avec la préfecture de police de Paris et l’armée de l’Air et de l’Espace. Ces exercices technico-opérationnels ont été réalisés en lien avec l’École des drones de défense, le 61e régiment d’artillerie et les troupes qui seront engagées cet été. Les zones de vol pré-identifiées comprenaient des zones urbaines telles que l’Hôtel national des Invalides, la zone d’Ivry-Charenton et le futur camp caporal Alain Mimoun.
Un rapport détaillé de cette expérimentation a été remis au Centre de planification et de conduite des opérations, précisant les différents cadres d’emploi testés, la plus-value apportée par les drones, ainsi que les limites et risques identifiés. Cette démarche s’est inscrite dans une volonté d’optimisation des moyens technologiques pour la sécurité et l’efficacité des opérations militaires en milieu urbain.
Evènement mondial, les Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024 réuniront des milliers de visiteurs en France du 26 juillet au 8 septembre. Les armées françaises se préparent à ce défi sécuritaire et apporteront, par leur singularité, une plus-value concrète au dispositif global des forces de sécurité intérieure (FSI), en renforçant le dispositif SENTINELLE. Les armées conduiront des missions spécifiques, à partir de leurs capacités uniques, intégrées à un dispositif interministériel, afin de garantir en tout temps, une réponse efficace en cas de menace terroriste. En ce sens, elles seront menantes dans la protection des espaces aériens et maritimes par la mise en place d’un dispositif particulier de sûreté aérienne (DPSA) caractérisé, entre-autres, par la lutte anti-drones et d’un dispositif particulier de sûreté maritime (DPSM) à Marseille.