Republié via Innoreader Read More
Dans le cadre de son déploiement en Indopacifique pour la mission CLEMENCEAU 25, le groupe aéronaval a détaché une de ses frégates multi-missions (FREMM) et un de ses avions de patrouille maritime Atlantique 2 (ATL2) pour conduire la mission AETO, volet français contribuant à l’Enforcement Coordination Cell (ECC).

Le groupe aéronaval contribue à ECC
L’Enforcement Coordination Cell (ECC) vise à lutter contre les contournements des sanctions établies par le conseil de sécurité de l’Organisation des Nations Unies (ONU) à l’encontre de la Corée du Nord dans le cadre des transbordements illicites de pétrole au bénéfice de Pyongyang.
Le 11 février, l’ATL 2, pré-positionné aux Philippines, a conduit une patrouille de surveillance maritime dans les eaux internationales, au sud-ouest du Japon. La FREMM et son hélicoptère embarqué ont poursuivi cette surveillance durant plusieurs jours. Ces patrouilles avaient pour objectif de détecter et de reporter tous les navires marchands suspectés d’activité illicite dans la zone.
En renouvelant ainsi la contribution de ses forces armées à l’ECC, la France démontre son attachement ferme au respect du droit international.
Votées en 2017, les résolutions 2371 et 2375 du conseil de sécurité des Nations Unis (CSNU), ont pour object la limitation des exportations et importations de matières permettant la création d’armes de destruction massive par la Corée du Nord. Lancée en 2018 par les USA, l’initiative « Partenaires maritimes » réunit 9 pays membres et a pour objectif de surveiller l’application des sanctions et de transmettre des preuves d’infraction à l’ONU. L’Enforcement Coordination Cell (ECC) est la structure militaire opérationnelle associée au Pacific security maritime exchange (PSMX) et coordonne les moyens maritimes des 9 états.

Le groupe aéronaval contribue à ECC

Le groupe aéronaval contribue à ECC

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